Alors que le pouvoir souhaite imposer le renoncement à l’un des piliers de la société française, notre École, de plus en plus dans notre académie, personnels et usager.es prennent la mesure de cette destruction et mettent en œuvre des moyens de s’y opposer !

En effet, si la question de la mise en œuvre des groupes « de niveaux » a pu focaliser l’attention, le choc des savoirs c’est un ensemble de mesures compilées en une politique qui vise à détruire le projet commun d’une éducation la plus ouverte et ambitieuse possible afin de favoriser l’émancipation de tou.tes les futur.es citoyen.nes. Ainsi, c’est aussi entre autres, la refonte totale de tous les programmes scolaires, l’adoption de manuels labellisés et donc de toujours davantage de réduction des libertés pédagogiques, un brevet couperet qui entravera la scolarité de nombres de jeunes, la poursuite de la destruction de la voie professionnelle, des évaluations permanentes, la multiplication des stages et du SNU, un traitement toujours aussi favorable à l’enseignement privé avec un séparatisme encore accru par à la fois l’augmentation des sommes qui lui sont allouées et l’exonération de la mise en œuvre d’une partie de ces réformes.

Tout est-il joué ? Non car à l’ouest, des irréductibles résistent encore et toujours... et ils font École ! Si le 44 nous montre la voie par sa très belle mobilisation (manifestation, grève reconductible, soirée pour l’école ce jeudi 11 avril), un peu partout dans l’académie la résistance s’organise (opération collèges morts, réunions publiques, tractages, grèves, motions en CA, non-participation à des réunions et instances, manifestations...). Alors de même que « nous ne trierons pas nos élèves », réaffirmons le haut et fort, dans nos paroles et nos actions, il est temps de se mobiliser pour gagner et défendre notre projet d’une école démocratique, laïque, inclusive et émancipatrice !